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15 octobre 2024




Agenda

5 octobre : Fête des Familles de l'AFC de Strasbourg

6 octobre : Manifestation à Paris contre le projet de loi dit bioéthique

Associations Familiales Catholiques du Bas Rhin (Alsace - Strasbourg)

Bienvenue sur le site des associations familiales catholiques du Bas-Rhin !

 

Les AFC, c'est quoi ? Pour tout savoir, voyez ici : Les AFC, qu'est ce que c'est ?

En savoir plus ? Qui sont les bénévoles des AFC ?

 

 


octobre 2019



SONDAGE : LES FRANÇAIS NE VEULENT PAS DE CETTE "ÉVOLUTION"

 

Un sondage récent montre que les Français ne sont pas favorables à l'évolution de la loi bioéthique.

Pour en prendre connaissance, cliquez ici.

 


 

 

 


septembre 2019



ÉCRIVEZ À VOTRE DÉPUTÉ

 

Nous vous proposons d'écrire au député de votre circonscription.

Quel est ce député ? Pour le savoir, cliquez ici.

Comment lui écrire ?  Pour le savoir, cliquez ici.


 

 


septembre 2019



RÉFORME DE LA BIOÉTHIQUE ET DE LA FILIATION

lettre ouverte aux députés et sénateurs du Bas-Rhin (sept. 2019)

 

Madame la députée,

Monsieur le député,

 

Vous le savez, les Associations Familiales Catholiques du Bas-Rhin (AFC) sont inquiètes du projet de loi sur la bioéthique qui va bientôt être discuté à l’Assemblée Nationale.

Plusieurs points nous inquiètent, et en particulier le projet d’autoriser l’ouverture de la PMA à des femmes seules ou à des couples de femmes.

Nous souhaitons ici vous faire part de cette inquiétude ressentie par nos adhérents et de nombreuses familles amies, qui nous semblent contenir les germes de graves difficultés à venir.

 

Contexte général

 

Nous constatons, navrés, que le projet dit de bioéthique n’a en réalité pas grand-chose d’éthique. Il faudrait plutôt parler d’un projet concernant les pratiques biomédicales car les évaluations éthiques de ce projet n’ont pas été réalisées. L’avis que le CCNE a rendu en septembre 2018 est une collation des résultats des États généraux et reflète simplement un questionnement éthique sur certains aspects, sans toutefois y répondre. Comme si l’éthique était finalement une interrogation sans réponse, et donc un mot ici utilisé pour se donner bonne conscience, y compris en transgressant ce qui constitue notre nature humaine.

Nous observons également que les États généraux ont amené de nombreux Français à se prononcer très largement contre le projet gouvernemental et notamment contre l’ouverture de la PMA aux femmes seules ou aux couples de femmes et contre la légalisation de l’euthanasie. Pourquoi ne pas tenir compte de l’avis des Français, dont les contributions lors de ces États généraux ont été importantes, en temps passé et en qualité des réflexions ?

Nous constatons enfin que la ligne directrice générale de ce projet tend à plus de libertés. La liberté est un pilier de notre civilisation et nous y tenons ardemment. Mais la liberté n’est pas un bien absolu, qui puisse être revendiqué par toute personne, tout le temps et quelles que soient les circonstances. En particulier, la liberté doit s’effacer lorsqu’est en cause la dignité de l’être humain, ou lorsqu’est en cause la liberté des autres, ou bien leur sécurité. Or ce souci de la dignité est malheureusement absent, tout comme l’est le souci de la liberté et de la sécurité des personnes qui seraient amenées à utiliser les mécanismes prévus par le gouvernement ou revendiqués par certains parlementaires.

 

Sur l’Assistance médicale à la procréation – dite PMA

 

Jusqu’à présent, le mécanisme est autorisé à des fins thérapeutiques et est réservé à un couple formé d’un homme et d’une femme, vivants et en âge de procréer, pour remédier à une infertilité médicalement diagnostiquée ou éviter la propagation d’une maladie d’une particulière gravité.

Le projet de loi change de paradigme (il n’est donc pas anodin) et prévoit que des couples de femmes ou des femmes célibataires, même non atteintes d’infertilité, pourront, aux frais de l’assurance maladie, y avoir recours, avec insémination des gamètes d’un tiers donneur anonyme ; l’enfant ainsi conçu aura donc une ou deux mères mais pas de père ni de lignée paternelle. D’où le vocable de « PMA anonyme », de « PMA pour toutes » ou, plus significatif, de « PMA sans père ».

Nous attirons votre attention sur le fait que cette loi va créer, comme l’a écrit le Conseil d’État, une « fiction juridique » avec une « double filiation maternelle » établie, ce qui est un mensonge au plan biologique. Car aucun enfant ne peut être conçu physiquement de deux mères, ni être accouché de deux mères. Établie sur la base du seul consentement de deux femmes, ou bien d’une femme seule, une telle filiation induit diverses conséquences qui nous paraissent devoir être très sérieusement prises en compte :

1.    La suppression du critère thérapeutique de la PMA ne sera pas limitée aux couples d’homosexuelles ou aux femmes seules ; il n’y aura en effet pas un critère thérapeutique pour les couples hétéros et aucun critère thérapeutique pour les autres. La « PMA pour toutes » signifie donc en réalité une PMA de convenance pour tous, avec le risque de désexualiser à terme la procréation humaine. C’est une lourde responsabilité de renoncer à faire de l’intimité affective et conjugale le creuset habituel de l’accueil de la vie et de généraliser les modes alternatifs, qui résulteront de la seule convenance de chacun.

2.    D’une PMA de convenance à un droit à l’enfant, il n’y a qu’un pas. La question n’est cependant pas de déterminer quels sont les droits à avoir un enfant, mais quels sont les droits de l’enfant / et donc quels sont les devoirs que nous avons vis-à-vis d’eux (la réponse se trouve dans la convention internationale des droits de l’enfant). Un enfant n’est pas une poupée. Entre le désir légitime d’avoir un enfant et la réalisation de ce désir, il y a une réflexion légitime des pouvoirs publics : la vie conjugale est ainsi une évidente présomption de stabilité. Il ne suffit donc pas de vouloir pour avoir. Or c’est ce qui va être mis en place, avec ce projet : il suffira de vouloir un enfant, peu important les conditions d’accueil.

3.    La suppression du père et de la lignée paternelle pour les enfants nés d’une femme seule ou d’un couple de femmes nous paraît contraire à l’intérêt de l’enfant. Elle va d’ailleurs à rebours des travaux législatifs de ces dernières années pour développer la parité et la complémentarité homme/femme dans la société. Et ici, il faudrait la supprimer ?

4.    L’intérêt d’un enfant est en effet d’une part de connaître ses origines biologiques (ici ce sera impossible, à l’opposé de ce que prévoit l’article 7 de la Convention internationale des droits de l’enfant), d’autre part de pouvoir être éduqué par ses parents biologiques, la différence sexuée des parents éducatifs n’étant pas un luxe mais une nécessité dans la construction psychologique d’un enfant. Faire naître volontairement des enfants orphelins de père nous paraît aussi incongru que de laisser brûler la forêt amazonienne : il résulte d’un refus manifeste de respecter la nature, sans tenir compte des voix autorisées qui appellent à la vigilance.

5.    On fait mine de croire que l’amour pourrait pallier toutes les difficultés, alors qu’ici les difficultés sont créées par les parents eux-mêmes (ou la parente seule), en choisissant de se passer d’un père. Mais un père n’est pas qu’un simple « fournisseur de ressource biologique » (expression tirée du rapport du CCNE).

6.    L’extension de la PMA de convenance et de la filiation sans fondement biologique, ne reposant que sur un acte de volonté, ouvre à de nombreux risques de délaissement d’un enfant résultant du caractère versatile de la volonté humaine. Le critère biologique est, lui, fondé sur le réel. Et le réel ne peut être contesté.

7.    Il est rappelé que les familles les plus fragiles sont les familles monoparentales. Est-il sérieux d’envisager que des femmes seules puissent avoir recours à cette technique, et que nous acceptions ainsi de créer, de toutes pièces, des situations familiales potentiellement fragiles, dont les enfants à venir seront les premiers à pâtir ?

8.    La gestation pour autrui (GPA) reste interdite dans le projet gouvernemental, mais pour combien de temps ? Il résultera de l’extension de la PMA une discrimination à l’égard des couples d’hommes qui n’auront pas la possibilité, à l’instar des couples de femmes, de bénéficier légalement d’un système de procréation assistée, alors qu’il est possible à l’étranger. Cette discrimination justifiera, tôt ou tard, le projet de légalisation de la GPA, au nom de l’égalité entre tous les couples. Et la dignité bafouée de la femme porteuse et de l’enfant considéré comme un simple objet contractuel ne pèseront plus aucun poids. Parce que vous aurez en réalité ouvert la porte si vous acceptez de voter pour ce projet, en considérant l’enfant comme un objet de droit.

 

Qu’est ce qui fait fluctuer les réflexions en matière de bioéthique ? Si nous parlons réellement de bioéthique, c’est-à-dire de cette science normative recherchant les critères de l’agir bon (pour le favoriser) et de l’agir mauvais (pour l’éviter), et donc ce qui convient le mieux pour l’être humain et la société, comment comprendre que ce qui était interdit en 1994 au nom de l’éthique pourrait aujourd’hui être admis ? En quoi l’être humain aurait changé entretemps ?

 

Sur la fin de vie

 

Nous ne sommes pas dupes de la volonté exprimée par certains, notamment à plusieurs reprises par M. Touraine, d’une évolution du droit de la fin de vie vers une admission de l’euthanasie. Certes le projet de loi gouvernemental n’en fait pas état. Mais le texte fera certainement l’objet d’amendements en ce sens, au cours de vos discussions. C’est pourquoi nous souhaitons vous en entretenir.

 

Sur la loi Léonetti

Nous avons été tous témoins de l’évolution — la dérive ? — de la loi Léonetti vers des situations euthanasiques, en admettant des arrêts d’alimentation de personnes simplement handicapées, pour la seule raison qu’elles sont handicapées et qu’elles l’auraient voulu (sans preuve sérieuse de cette volonté). Il n’y a là rien d’une obstination déraisonnable : il s’agit ni plus ni moins que d’une euthanasie par omission d’un soin pourtant légitime.

Nous estimons donc indispensable que dans l’hypothèse du vote d’une loi sur les pratiques biomédicales, vous puissiez demander une modification de l’article L. 1110-5-1 du code de la santé publique, afin qu’il ne soit plus possible de suspendre l’alimentation et l’hydratation d’une personne handicapée, lorsque celle-ci ne souffre d’aucune comorbidité. Par ailleurs, il conviendrait de réfléchir à nouveau à la prise de décision en la matière, qui n’est en réalité prise que par un seul médecin. Nous avons tous été témoins de la famille Lambert déchirée. En tant que membres d’une association familiale, il nous paraît inapproprié que les familles fassent les frais de décisions non prises dans un cadre médico-familial consensuel.

 

Sur une admission de l’euthanasie

Nous disons par ailleurs que la seule réponse éthique aux demandes de fin de vie se trouve dans l’accompagnement des personnes seules et dans le développement des soins palliatifs.

Nous vous demandons vous opposer à toute demande de légalisation de l’euthanasie : la dignité d’une personne ne résulte pas de sa plus ou moins bonne santé, pas plus qu’elle ne résulte de caractères physiques, psychiques, sexuels, ou de leur origine : tout être humain est digne, par le seul fait qu’il est humain. Il est inapproprié de dire que des personnes ne seraient plus dignes de vivre, ou que leur vie serait devenue indigne. Si certaines conditions de vie sont indignes, il est nécessaire de trouver des solutions. Mais pas de supprimer la personne.

Donner volontairement la mort à un être humain est au contraire non conforme à sa dignité.

 

Sur l’embryologie

 

Recherches sur l’embryon

Il y aurait beaucoup à dire sur les divers articles proposés dans ce projet de loi et notamment sur le maintien du système actuel de recherches sur l’embryon, alors même que les recherches sur les cellules souche pluripotentes qui ne sont pas issues d’embryons — et ne coûtent donc pas une vie humaine — sont des alternatives aujourd’hui sérieuses et qui ne posent aucune difficulté éthique. Ce projet considère lui aussi l’embryon humain comme un simple matériel de recherche, ce qui ne nous paraît pas respectueux de la dignité de l’être humain — fût-il embryonnaire.

 

La tentation eugéniste

Nous attirons votre attention sur un point particulier : il nous paraît essentiel d’accueillir les enfants tels qu’ils sont, et non tels que nous aimerions qu’ils soient. Le droit applicable à embryologie ne doit pas cacher une tentation eugéniste, celle tendant à l’enfant parfait — qui n’existe pas.

À titre d’exemple, nous sommes très dubitatifs sur la légitimité de la suppression projetée du délai de réflexion en cas d’interruption médicale de grossesse. Toute interruption de grossesse est une décision grave, qui devrait au contraire être prise après un temps de réflexion. Vous ne pouvez pas ignorer l’impact psychologique de ces interruptions, qui sont d’autant plus intenses que l’enfant aura été plus longtemps porté avant la découverte d’une maladie ou d’une affection justifiant l’IMG. Supprimer le délai de réflexion, c’est en réalité éviter qu’une femme puisse avoir un réel choix, éclairé et pris en toute connaissance de cause.

 

 

Nous espérons que vous saurez être pleinement libre dans votre vote et que vous pourrez agir en conscience, au mieux de l’intérêt de nos concitoyens et des enfants à venir, sans tenir compte des intérêts catégoriels qui ne manqueront pas de se manifester.

 

Nous vous remercions vivement par avance pour votre attention, et vous prions de croire en notre parfaite considération.

 

 

Jean Paillot, président de la fédération des AFC du Bas-Rhin

 

 

Céline Balaÿ, présidente de l’AFC de Strasbourg-Eurométropole

 

 

Mathilde Lefebvre, présidente de l’AFC Bas-Rhin Sud (Molsheim)

 


Jeanne-Marie Massot, présidente de l’AFC Bas-Rhin Nord (Haguenau)

 


 




 

 

 


octobre 2015



PERSECUTIONS ET SOUTIEN AUX CHRETIENS D'ORIENT

Soirée exceptionnelle mercredi 14 octobre 2015 (20h15)

Eglise Sainte-Madeleine de Strasbourg (Krutenau)


"Je demande que chaque paroisse, chaque communauté religieuse, chaque monastère, chaque sanctuaire d'Europe accueillle une famille" - pape François (6 septembre 2015)

"Cet appel nous concerne tous et nous invite à continuer, voire à accroitre nos actions vis-à-vis des réfugiés. (...) Depuis l'été 2014, près de 150 Irakiens (chrétiens, chassés de chez eux), et des réfugiés Syriens ont été accueillis en Alsace. (...) J'invite les catholiques d'Alsace à bien accueillir cet appel d'humanité et de charité, et à participer, selon leurs moyens, à cette action commune de solidarité" - Mgr Jean-Pierre Grallet (8 septembre 2015)

 

Où et pourquoi les Chrétiens sont-ils persécutés, dans le monde ?

Que pouvons-nous faire pour les Chrétiens d'Orient chassés de chez eux et pour les réfugiés ? Paroisses, communautés, communes, nous sommes tous appelés à aider.

Cette soirée sera animée par :

Michel VARTON, directeur général de l'association PORTES OUVERTES FRANCE, auteur d'un rapport annuel sur les persécutions anti-chrétiennes dans le monde,

Chanoine Rodolphe VIGNERON, délégué diocésain de l'Oeuvre d'Orient, coordonateur de l'accueil de nombreux réfugiés, notamment d'origine irakienne,

Jean-Luc BRACHET, coordinateur de l'accueil des chrétiens d'irak par la communauté de paroisses de Schiltigheim

 

entrée libre.

 



juin 2015



Pourquoi faut-il à tout prix maintenir l’enseignement religieux à l’école en Alsace ?

Par Jean Paillot, avocat et président des Associations Familiales Catholiques du Bas-Rhin

 

Le principe de laïcité, au sens juridique du terme, est en réalité un triptyque constitué 1) du principe de liberté religieuse, 2) du principe de neutralité des autorités étatiques vis-à-vis des religions, et 3) du principe de non-discrimination (Conseil d’Etat, avis 2004). Or l’enseignement spécifique de la religion en Alsace n’est contraire à aucun de ces principes, étant précisé que neutralité ne signifie ni intolérance ni indifférence vis-à-vis des religions. La question posée n’est donc pas d’ordre juridique, mais relève du champ de l’opportunité.

Il faut d’abord rappeler que l’enseignement religieux sous le régime spécifique d’Alsace et de Moselle n’est pas du catéchisme. Cet enseignement permet de découvrir ce que sont les religions et permet donc de mieux appréhender sa propre histoire, sa propre culture, sa propre identité, ainsi que celle des autres. Bien des valeurs morales de nos sociétés occidentales découlent par ailleurs directement de nos religions. L’enseignement religieux est donc une excellente clé de lecture de ce qu’est notre société ainsi qu’un outil d’intégration permettant à des enfants de cultures différentes de mieux comprendre la société dans laquelle ils sont projetés.

Renoncer à éduquer les enfants dans l’étude des religions, ce serait donc volontairement renoncer à leur offrir des ressorts de compréhension d’eux-mêmes et du monde qui les entoure, ce qui est pourtant le propre de l’école. Ce serait là un tragique pas en arrière dans le vivre-ensemble, alors même que l’Alsace a depuis longtemps montré – sans doute en partie grâce à un tel dispositif – sa capacité à vivre de façon harmonieuse les différences cultuelles et culturelles.

Les attentats récents qu’a connus la France sont une autre raison de maintenir cet enseignement religieux : ils nous ont fait reprendre conscience du danger que peut présenter une lecture trop radicale ou simplement politique des préceptes proposés par une religion. Donner aux enfants une vision apaisée et culturelle des religions, et ceci en milieu scolaire, est une chance d’éviter les écueils d’un radicalisme destructeur, voire criminel. C’est également une excellente manière d’interroger la conscience des enfants à un âge où celle-ci se construit, tout en leur laissant la liberté de croire ou de ne pas croire, et d’éviter le rejet de celui qui a une culture ou une religion différente.

A cet égard, la question de l’enseignement des religions non statutaires au sens du concordat mériterait d’être prise en compte, pourquoi pas dans le cadre d’un tronc commun mutuel, et d’enseignements spécifiques à chaque religion en complément.

A l’éclairage de ces éléments, peut-être devrait-on s’interroger sur le fait de proposer ces enseignements dans le reste du pays, plutôt que sur leur suppression en Alsace- Moselle ! 


 

 


septembre 2014



Prochaine fête des Familles à Neunkirch, le dimanche 28 septembre 2014

Pour vous tout savoir, cliquez sur : Présentation

Pour vous inscrire, cliquez sur : Inscriptions

 

 


septembre 2014


COMMUNIQUE DE PRESSE

Par deux avis rendus le 23 septembre 2014, la Cour de cassation a estimé que “le recours à une insémination artificielle avec donneur inconnu à l’étranger par un couple de femmes n’empêche pas que soit prononcée une adoption de l’enfant né de cette procréation, par l’épouse de la mère biologique, dans les conditions prévues par les articles 343 et 345-1 du code civil”.

Ce faisant, la Cour de cassation vient de légitimer les inséminations artificielles réalisées à l’étranger (rappelons qu'elles sont interdites en France) par un couple d’homosexuelles, l’une portant l’enfant, l’autre l’adoptant. Cette acceptation constitue la consécration de la conception d’enfants sans père.

Réduire un père à une simple gamète, ce n’est pas favoriser l’enfant.

La Cour de cassation a choisi de protéger les projets parentaux plutôt que les enfants eux-mêmes.

La Cour de cassation a choisi de mettre en avant le droit à l'enfant, plutôt que les droits des enfants, et en particulier celui d'être éduqués par leur père et leur mère (Convention internationle des droits de l'enfant).

C’est d’une infinie tristesse.

 


mars 2014



Comment les AFC portent-elles le double souci du bien de la famille et du bien de chacun ?

Par Jean Paillot, président de la fédération des Associations Familiales Catholiques du Bas-Rhin


L’intitulé de cette question amène à formuler deux mots qui résument mon propos : PROMOUVOIR et ACCUEILLIR.

Le bien de la famille, et plus généralement le bien de la société, amène à considérer la nécessité de promouvoir des formes de vie familiales qui permettent à la famille de remplir sa triple mission de 1) lieu d’accueil de la vie, 2) lieu où les enfants sont éduqués, et 3) lieu où l’on (couple et enfants) s’aime (loi de l’amour), où l’on s’aide (loi de la solidarité) et où l’on agit de façon responsable : par conséquent, un lieu où l’on grandit, physiquement, mais aussi affectivement, psychologiquement, spirituellement.

Le bien de chacun amène par ailleurs l’Eglise à accueillir toute personne, quel que soit son état de vie familiale, quels que soient ses choix, parce que cette personne est aimée de Dieu et que l’accueil inconditionnel des personnes est consubstantiel aux chrétiens (on vous reconnaîtra à ce que vous vous aimez les uns les autres).


Une distance entre la famille promue par l’Eglise et les réalités

La promotion par l’Eglise de la famille fondée sur l’union stable d’un homme et d’une femme en vue d’accueillir des enfants est aujourd’hui très éloignée des considérations des pouvoirs publics, qui, dans une large mesure, ont renoncé à promouvoir un modèle familial et se contentent de tenter de régler des situations familiales ou sociales d’échec. La politique familiale est le plus souvent aujourd’hui une politique sociale à l’attention des familles.

A cet égard, il n’est pas indifférent de constater qu’il n’existe pas, en droit français, de définition de la famille. Depuis 2000, et de façon symbolique, le Code de la famille et de l’action sociale est devenu le Code de l’action sociale et des familles. L’action sociale est désormais placée en tête du titre, tandis que « la » famille devient « les » familles, marquant ainsi la fin de tout ce qui pourrait apparaître comme une référence à un modèle.

Si le droit français et européen ne promeut aucun modèle, les Français plébiscitent pourtant la stabilité familiale et croient possible, à 77 %, de vivre une vie familiale heureuse avec un seul conjoint. Ce chiffre monte à 84 % pour les 18-24 ans et à 89 % pour les 25-34 ans. Et pourtant, les divorces n’ont jamais été aussi nombreux et tendent même à devenir un mode normal de fin de vie conjugale, voire de règlement des difficultés conjugales.

Alors comment promouvoir un modèle de vie familiale stable et structurant pour chacun des membres de la famille, sans apparaître comme excluant ceux qui vivraient dans un cadre différent ?


Promouvoir et accueillir

1. PROMOUVOIR. C’est d’abord accepter l’idée qu’il existe des comportements qui sont plus à même que d’autres d’aider les familles à remplir leur triple mission citée plus haut.

Ainsi la stabilité que procure le don mutuel, libre et exclusif des époux l’un envers l’autre dans le mariage, la pleine égalité de nature des époux et le respect de leurs différences compris comme un enrichissement, la complémentarité sexuelle qui seule permet l’avènement de la vie et son accompagnement différencié dans l’éducation, le lien indispensable entre conjugalité et parenté sont des moyens qui aideront chaque famille à remplir ses responsabilités et chaque membre de la famille à s’épanouir pleinement.

On peut y ajouter les valeurs humaines de respect, de délicatesse, de compréhension, de confiance, de pardon, d’exemplarité des parents, mais aussi les dons spirituels de la grâce sacramentelle, de la foi, de l’espérance et de la charité.

La promotion de ces moyens, qui correspondent en réalité à la nature propre de l’être humain, doit être comprise comme une proposition de bonheur pour tous dans l’ordre familial, de la part de l’Eglise, « experte en humanité ».

2. ACCUEILLIR. Le sens de l’accueil est consubstantiel aux chrétiens. Et nous ne le serions pas si nous n’acceptions pas d’accueillir ceux qui sont différents, qui ne pensent pas de la même façon ou qui n’agissent pas de la même façon. Et il n’est pas contradictoire de promouvoir tel ou tel comportement et d’accueillir par ailleurs toute personne. Que l’on songe à Jésus accueillant la samaritaine, à la vie affective désordonnée.

Accueillir, c’est également aider à panser les blessures familiales et affectives, et à contribuer à l’éducation des enfants. En ce sens, l’Eglise joue depuis bien longtemps un rôle majeur dans l’aide à l’enfance en difficulté, ou dans le développement de la scolarisation des enfants, sans exclusive.

 

Les AFC

Les associations familiales catholiques s’inscrivent dans cette double dynamique de promotion et d’accueil. Elles sont les plus anciennes associations familiales de France pour avoir été créées en 1905 pour les premières d’entre elles. Les trois AFC du Bas-Rhin, comme celles des autres départements, ont à cœur de promouvoir auprès des pouvoirs publics européens, nationaux et locaux, les intuitions de l’Eglise pour favoriser une vie familiale épanouie.

Elles ont également développé, entre autres actions de terrain, les chantiers-éducation, groupes de parole destinés aux parents qui souhaitent mettre en commun leurs expériences en matière éducative. Ces activités, qui sont ouvertes à tout parent et pas seulement aux chrétiens, tendent aujourd’hui à se développer dans des lieux et sphères où des déficits éducatifs sont les plus manifestes. 13 chantiers-éducation ont été ouverts dans le Bas-Rhin, à Strasbourg, Haguenau et Molsheim. A Strasbourg, un projet de chantier-éducation est en cours de réflexion pour les familles de détenus à la maison d’arrêt.


 


septembre 2013



Chers amis,

Pour paraphraser un slogan que nous avons si souvent utilisé cet hiver et ce printemps, c’est désormais LA RENTREE POUR TOUS.

Aux AFC du Bas-Rhin, tout le monde s’active : qui aux chantiers-éducation, qui à la préparation de la fête des familles du 29 septembre prochain, qui à l’atelier de politique familiale, qui commencera également très bientôt. A cet égard, François LOOS (UDI) et Fabienne KELLER (UMP) ont déjà accepté de venir rencontrer les adhérents et amis des AFC au cours de l’automne. Vous pourrez également bénéficier de conférences qui s’annoncent très intéressantes dans le domaine de la politique familiale.

Vous trouverez ci-joint l’appel pressant du pape FRANCOIS à prier et à jeûner, en particulier le 7 septembre prochain, pour la paix en Syrie, et ci-dessous la demande spécifique de Mgr GRALLET aux catholiques de notre diocèse. Je m’en fais volontiers l’écho. Le monde a tellement besoin de paix.

Vous trouverez également ci-joint le programme de la fête des familles, du 29 septembre prochain. N’oubliez pas de vous inscrire sur le site des AFC du Bas-Rhin pour aider les organisateurs à préparer cette belle journée, au cours de laquelle nous accueillerons notamment Bernadette LEMOINE, célèbre psychothérapeute qui a mis en lumière le si important concept de séparation dans l’appréhension de nombreux traumatismes enfantins.

Se tiendra à Strasbourg, le 1er octobre prochain, un important colloque de la FAFCE (Fédération des Associations Familiales catholiques en Europe), sur le thème « La famille, un sujet de droits », à l’occasion du 30e anniversaire de la présentation de la Charte des Droits de la Famille par le Saint-Siège. Plusieurs invités de prestige seront présents, parmi lesquels Mgr Jean LAFFITTE, secrétaire du Conseil Pontifical pour les Familles, Antoine RENARD, président de la CNAFC et de la FAFCE, Grégor PUPPINCK, que nous connaissons bien ici, Anna ZABORSKA, députée européenne et présidente de l’intergroupe sur la Famille, la Jeunesse et les solidarités intergénérationnelles, Luca VOLONTE, député européen et ancien président du groupe PPE à l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe, Xavier BRETON, député français, et bien d’autres encore.

Enfin les AFC ont édité une intéressante plaquette sur la théorie du Genre et ses répercussions à l’école. Vous la trouverez également ci-jointe. Je vous invite à la faire connaître autour de vous.

Alors bonne rentrée à vous tous !

Jean Paillot

président de la fédération des AFC du Bas-Rhin

 


juillet 2013



Les AFC ont décidé de créer un Atelier de Politique Familiale, destiné à réfléchir à ce que signifie une vraie politique familiale, qui ne doit pas être seulement une politique sociale appliquée aux familles.

Cet Atelier sera l'occasion de vous proposer, dès la rentrée 2013-2014, une série de soirées de réflexion sur Strasbourg avec des professionnels et avec des élus de la région de Strasbourg.

François LOOS a été le premier à accepter de venir nous voir.

Toutes les précisions sur le programme et les dates dès le début de la rentrée.

En attendant le plaisir de nous revoir, vous pouvez vous inscrire à la Fête des Familles, qui se tiendra le 29 septembre prochain.

Bonnes vacances !

Jean Paillot



avril 2013


 

C’est avec une grande tristesse que j’ai appris la décision finale de Mme KELLER de voter en faveur du projet de loi Taubira. Ce projet ne me paraît en effet pas correspondre à l’humanisme qui caractérise pourtant la culture politique rhénane.

En effet, ce projet de loi n’a pas seulement pour but de donner un cadre juridique aux couples homosexuels qui le souhaitent. Le mariage n’est pas qu’un simple contrat entre deux personnes. Ayant aussi pour raison d’être d’accueillir des enfants et de leur préparer un cadre stable, le mariage et ses évolutions doivent être réfléchis également à l’égard des enfants.

Or il est impossible de ne pas tenir compte des souhaits gouvernementaux qui ont été encore confirmés lundi au Sénat, et qui constituent comme le deuxième étage de la fusée socialiste en matière familiale. Ce deuxième étage consiste d’une part à ouvrir l’assistance médicale à la procréation (AMP) aux couples homosexuels (alors qu’à ce jour seuls les couples hétérosexuels faisant l’objet d’une stérilité pathologique y ont accès) et d’autre part à régulariser la situation des enfants nés de mère porteuse à l’étranger (ce qui est au demeurant parfaitement hypocrite : interdisons les mères porteuses en France, mais n’en tenons pas compte si c’est fait à l’étranger).

Ce faisant, alors nous allons créer de toute pièce des familles dans lesquelles il n’y aura pas de papa (pour les couples d’homosexuelles bénéficiant d’une AMP) ou bien pas de maman (pour les couples d’homosexuels ayant recours à une mère porteuse à l’étranger). Où sera le bien des familles, et en particulier celui des enfants ? Comment rendre compatible ces situations avec les dispositions de la Convention Internationale relative aux droits de l’Enfant (dite Convention UNICEF) qui prévoit à l’article 7 que tout enfant a « dans la mesure du possible, le droit de connaître ses parents et d’être élevé par eux ». Ce que nous préparons, croyant agir pour le bien des homosexuels, est-ce réellement pour le bien des enfants ?

Un papa n’est pas qu’une petite graine. Une maman n’est pas qu’un petit œuf ou un simple ventre. Or c’est ce à quoi la loi française pourrait réduire un homme ou une femme. Ma conviction profonde est qu’un enfant a besoin tant de son père que de sa mère non seulement pour être conçu mais encore pour être élevé. Autrement dit, l’altérité sexuelle n’est pas qu’une « richesse supplémentaire » pour un enfant, elle est un des moyens donné à un enfant de se construire psychologiquement.

Faire fi de ces données naturelles — dans le seul objectif de passer pour sympathique aux yeux de la communauté homosexuelle — ne constitue pas un discours de vérité à leur égard. Notre priorité, ce devraient être les enfants. Certainement pas de créer de toutes pièces un droit à l’enfant, que tous les juristes s’accordent à reconnaître comme illégitime.

Jean Paillot

 

Pour vous inscrire à notre liste de diffusion, adressez un courriel à : afc67@afc-france.org